Le comité

Fondée en 2012, la chambre APRÈS-BEJUNE est constituée en association réunie autour d’un comité de sept personnes aux parcours et compétences multiples et complémentaires.

Le comité pratique la gouvernance partagée et bénéficie d’un accompagnement qui lui fournit un ensemble de ressources visant à soutenir l’équilibre de la dynamique collaborative. Le comité se réunit environ une fois par mois avec la mission sociale suivante :

Instaurer un changement de logique économique en soutenant les entreprises, les entrepreneurs à vocation collective et les individus. Promouvoir et pérenniser l’économie sociale et solidaire (ESS) dans les cantons de BEJUNE par une communication stimulante.

APRÈS-BEJUNE fonctionne en gouvernance partagée.


Les membres du comité

jean-claude bergerJean-Claude Berger

Membre depuis 2012

Maître d’enseignement à la Haute école de travail social et de la santé Lausanne (HETSL) HES-SO.

Après un apprentissage de mécanicien de précision, qui m’a permis de bien connaître et d’apprécier le milieu ouvrier, j’ai bifurqué après quelques années pour travailler dans le domaine social.

J’ai ainsi occupé la fonction de maître socioprofessionnel pendant 10 ans dans une institution neuchâteloise, avec des personnes en situation de handicap, pour lesquelles j’ai exercé divers mandats, dont:

Titulaire d’une Maîtrise des sciences et techniques en économie sociale (Université Paris XIII), je forme des travailleurs sociaux qui exercent dans toute la Suisse romande. La question du développement de l’économie sociale et solidaire y est bien évidemment présente. Mon engagement au sein du comité d’APRÈS-BEJUNE c’est fait par un cheminement assez naturel, car après avoir côtoyé les ouvriers, les personnes marginalisées ou exclues, ceci permet d’utiliser d’autres leviers pour agir et réduire les inégalités. Le but étant que chacune et chacun puisse trouver une dignité dans notre société et que l’argent soit un moyen pour y arriver et pas une fin en soi.

C’est également pour ces valeurs que j’exerce le mandat de député au Grand Conseil neuchâtelois depuis 2001.

 

 

Retraitée et fière de l’être ! Même si j’ai passé toute mon enfance sur une ferme des Rangiers, j’ai été baignée dans la marmite associative et politique de par les multiples engagements de mes parents. A la ferme, nous étions toujours sur le départ ce qui m’a valu de développer un esprit nomade et de grande curiosité. Après quatre ans d’Ecole Normale, je suis partie m’installer dans les Andes péruviennes avec mon mari. Engagés par le Servicio a la Comunidad, nous y avons assumé la direction d’une Ecole de formation pour les jeunes filles des campagnes et celle d’une Ecole d’agriculture. Notre fils aîné est né sur ces hauteurs où la vie y était rude mais si riche d’humanité. Au retour, nous avons accueilli notre deuxième fils et je n’ai repris du service dans l’enseignement qu’au moment où mon mari a entamé une licence en lettres à Genève. Dès mon arrivée à Delémont en 1974, je me suis intéressée à donner une suite à mon expérience péruvienne. L’Association romande des Magasins du Monde (MdM) a été fondée en 1974 et en 1978, nous ouvrions le Magasin du Monde de Delémont. Puis en 1993, j’ai été engagée comme animatrice romande des MdM, poste que j’ai occupé à Lausanne jusqu’en 2005. Suite à la publication de l’ouvrage « L’économie sociale et solidaire », nous avons mené une analyse approfondie avec des spécialistes et nos partenaires afin de déterminer si les MdM pratiquent l’économie sociale et solidaire. « Solidaires au quotidien » devenait par la suite notre slogan. De puis ma retraite, je poursuis mes explorations et j’organise des appuis à une association dogon et à deux autres au Burkina Faso. De la suite dans les idées, comme qui dirait !

Bernadette Oriet

Membre depuis 2012

Retraitée et fière de l’être !

Même si j’ai passé toute mon enfance sur une ferme des Rangiers, j’ai été baignée dans la marmite associative et politique de par les multiples engagements de mes parents. A la ferme, nous étions toujours sur le départ ce qui m’a valu de développer un esprit nomade et de grande curiosité. Après quatre ans d’Ecole Normale, je suis partie m’installer dans les Andes péruviennes avec mon mari. Engagés par le Servicio a la Comunidad, nous y avons assumé la direction d’une Ecole de formation pour les jeunes filles des campagnes et celle d’une Ecole d’agriculture. Notre fils aîné est né sur ces hauteurs où la vie y était rude mais si riche d’humanité.
Au retour, nous avons accueilli notre deuxième fils et je n’ai repris du service dans l’enseignement qu’au moment où mon mari a entamé une licence en lettres à Genève. Dès mon arrivée à Delémont en 1974, je me suis intéressée à donner une suite à mon expérience péruvienne. L’Association romande des Magasins du Monde (MdM) a été fondée en 1974 et en 1978, nous ouvrions le Magasin du Monde de Delémont. Puis en 1993, j’ai été engagée comme animatrice romande des MdM, poste que j’ai occupé à Lausanne jusqu’en 2005. Suite à la publication de l’ouvrage « L’économie sociale et solidaire », nous avons mené une analyse approfondie avec des spécialistes et nos partenaires afin de déterminer si les MdM pratiquent l’économie sociale et solidaire. « Solidaires au quotidien » devenait par la suite notre slogan.
De puis ma retraite, je poursuis mes explorations et j’organise des appuis à une association dogon et à deux autres au Burkina Faso

 

Martine Docourt

Membre depuis 2018

Géologue spécialisée en environnement et développement durable

Nous sommes inégaux face aux enjeux environnementaux, tout comme nous sommes inégaux dans l’économie. C’est basé sur ce constat que je me suis engagée en politique il y a 12 ans. D’une part, mon expérience en tant que géologue me confirme souvent que les mesures prises dans le domaine de l’environnement ne tiennent pas compte des inégalités déjà présentes. La transition écologique doit se baser sur davantage de solidarité. Ce qui n’est pas le cas actuellement. Les acteurs économiques sont encore trop souvent épargnés par les mesures alors que la population a trop peu de marge de manœuvre. Les décisions dans ce domaine doivent être supportables et tenables pour l’ensemble de la société.

Et d’autre part, je constate par mon activité professionnelle dans un domaine encore souvent masculin, que les femmes ont encore des difficultés pour évoluer ou se faire entendre. De plus, les inégalités salariales sont bien réels et le travail non rémunéré est encore et toujours réalisé principalement par des femmes. Des réalités qui ont comme effet que les rentes des femmes sont plus basses au passage à la retrait par exemple.

Animée par ces deux combats – transition écologique et une société juste et égalitaire – c’est une évidence pour moi que pour atteindre ces deux objectifs, nous devons tendre à une économie sociale et solidaire.  Dans ce sens, je peux que me réjouir de la mobilisation actuelle de la société: pour plus de justice climatique par la grève pour le climat d’un côté, et pour plus de justice sociale par la grève féministe du 14 juin d’un autre. C’est par une action citoyenne et par celles d’associations telles APRÈS-BEJUNE que nous pourrons contribuer à une société solidaire et égalitaire.

 

Claude Mudry

Membre depuis 2019

Maraîcher retraité

Après une formation d’employé de commerce dans les transports, plusieurs emplois à temps partiel dans toutes sortes d’entreprises absolument pas solidaires mais où je gagnais de quoi vivre, j’ai assez vite eu envie de sortir des bureaux.

Militant depuis mon apprentissage contre les injustices, je continue à être révolté par ce monde de brutes. Puis vient la vie en communauté avec chèvres, cochons, poules et jardin pendant 5 ans avec vente au coup par coup des produits fermiers.  Ce rapport à l’argent avec mes amis ne me plaisait pas.

Octobre 1980, début dans la coopérative des Jardins de Cocagne née peu auparavant à Genève; là, pour moi, tout change : le rapport de travail est basé sur un contrat annuel entre les travailleurs et les consommateurs, avec un panier de légumes livré par semaine. Il s’agit un boulot que je  connais déjà sur une petite surface mais là, c’est grand…

Beaucoup de défis et de changements aboutissent à une entreprise de 20 employé-es et 440 coopérateurs, ceci en autogestion dans les salades comme nous aimions à le dire. Je suis assez fier de notre million de chiffre d’affaires en 2000 et sans manquer une seule livraison.

L’économie sociale et solidaire était déjà au cœur de la coopérative.
C’est un travail responsable que j’assumerai pendant 38 ans, entre cultures et administration.

Puis 4 ans dans le comité d’APRÈ-GE après en avoir été un membre individuel et collectif par le biais de la coopérative. Je débute également avec la monnaie le Léman

Depuis mi 2014 je travaille aussi pour le Syndicat paysan Uniterre du côté abonnements et compta.

J’ai arrêté le jardin fin 2018 pour prendre ma retraite (plus facile à dire qu’à faire mais tant mieux) et je vis à Nods dans le Jura Bernois.

Maintenant nous mangeons un panier de légumes de Rage de Vert qui me comble, je collabore avec Fair’Act, Espace Noir ainsi que quelques autres associations de la région.

En cohérence avec tout cela j’ai rejoint APRÈS-BEJUNE.

 

Daniela Droguett Fernandez

Membre depuis 2019

Cheffe de projets et gestionnaire culturelle

Fille de réfugiés politiques chiliens, j’arrive en Suisse à l’âge de cinq ans. Après une formation aux Beaux-Arts à Genève, je me forme à l’administration pour les acteurs culturels. Touche à tout, j’assiste à divers modules de formation professionnelle : stages de journalisme, formation continue de maître d’ouvrage, comptabilité, logiciels PAO, gouvernance participative. Un cours universitaire dans la promotion culturelle et un diplôme de chef de projet complètent plus de 25 ans de pratique dans les milieux culturels. Aujourd’hui, je suis active dans l’administration et la conduite de projets, la recherche de fonds et la gestion des partenariats, comme salariée ou sous DDT productions, entreprise en nom simple.
Comme bénévole, j’appuie les manifestations culturelles, mais également les domaines où s’exercent une philosophie et des pratiques du vivre-ensemble et d’une économie durable. En 2021, j’ai co-fondé à La Chaux-de-Fonds La Circulaire, pour le réemploi des matériaux. Ainsi les questions sur la gouvernance partagée, le rapport aux organismes de financement, la place de chacun dans une structure collective, également des bénévoles, le féminisme et les principes d’un revenu de transition écologique alimentent ma réflexion. Il est essentiel de repenser notre économie avec la nature et l’humain au centre. C’est tout naturellement que j’ai rejoint début 2019 APRÈS-BEJUNE.

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